Marathon de New Yoek : de coureurs à finishers

Marathon de New York : de coureur à finisher

Du jeudi 1er au lundi 5 novembre 2018, onze grands (et plus petits !) sportifs ont décollé pour New York afin de porter les couleurs d’ADVANS Group et participer au plus grand marathon du monde. Après 10 mois de préparation entre l’organisation du projet, du voyage et les entraînements, le jour J est enfin arrivé ! Les coureurs nous racontent comment ils ont vécu cette fabuleuse expérience.

Une préparation individuelle, un challenge collectif

Pour certains un rêve d’enfant, pour d’autres un challenge sportif unique, un défi de dépassement de soi, le marathon de New York est le nec plus ultra de cette distance mythique de 42,195 km, qu’il est impossible d’improviser. Il est le plus attendu par les runners du monde entier, et seulement la moitié des demandeurs auront finalement la chance d’y participer !

La préparation est longue et s’étale sur plusieurs mois, cela demande un effort régulier, de la discipline, de la détermination et une motivation à toute épreuve. Certains ont fait des entraînements 2 à 3 fois par semaine, d’autres 4 à 5 fois, en fonction de leurs objectifs de course, avec parfois de très longues séances qui impliquent une certaine organisation.

Il s’agit d’une préparation physique, évidemment, mais également mentale, surtout pour des novices sur la distance, qui représentaient la moitié des coureurs ADVANS Group. Courir une si longue durée, avec des moments de prise d’altitude, rester concentré pendant plusieurs heures sur sa foulée, garder les idées claires tout en maintenant un effort physique considérable ; tout cela demande beaucoup de travail et d’entraînement.

Silvain (qui en est à son dixième marathon !) nous parle ainsi des difficultés que peut entraîner un tel projet :

« Préparer un marathon est un travail de plusieurs mois, progressif dans la durée et la difficulté des entraînements. On passe par des hauts et des bas. C’est 4 à 5 entrainements par semaine à organiser en gardant sa vie de famille. Du coup ce sont des sorties très matinales avant d’aller travailler, parfois aussi à la pause déjeuner. La fatigue s’accumule, il y a des petits bobos et pour un événement tel que le marathon de New York, il y a aussi la peur de se blesser, de tomber malade juste avant le marathon, que la météo soit très mauvaise, … »

Mais les coureurs ADVANS Group ont su se soutenir, telle une véritable équipe, durant toutes les étapes du marathon. Ils ont d’ailleurs été plusieurs à se réunir les jours précédant la course, profitant de moments de répit pour visiter la ville et découvrir la vie newyorkaise. La veille du marathon, les membres de la team coureurs se sont ainsi retrouvés pour une « pasta party » afin de décompresser avant le grand départ.

Même après 10 marathons, le stress est toujours présent. Et cette appréhension qui envahit les futurs marathoniens ne s’estompe que le jour J.

« Le Marathon c’est 30 km de bonheur, 10km d’enfer, et une ligne d’arrivée ! »

Voilà comment Jean-Jacques pourrait résumer cette aventure. Rappelons que le marathon de New York a la particularité de parcourir les cinq arrondissements de l’Etat. De Staten Island, en traversant Brooklyn, le Queens, en passant par le Bronx et se clôturant par une boucle autour de Central Park, au cœur de Manhattan, il offre ainsi aux coureurs une chance inouïe de sillonner Big Apple pour une visite extraordinaire de la ville. Tellement que certains coureurs en auraient presque oublié la course ! Mais leurs jambes, elles, n’ont pas oublié…

Retour en images sur les grandes étapes de ce célèbre parcours.

Des esprits impénétrables

Sur la ligne de départ, les coureurs sont seuls avec leurs pensées et sont extrêmement concentrés. Puis, le coup de canon  retentit et les doutes, les appréhensions se dissipent peu à peu pour laisser place au bonheur de participer à une si belle aventure.

Le départ à Staten Island est à l’image de cette concentration qui règne parmi les marathoniens ; la traversée du pont de Verrazano-Narrows, longue de plus de 4 km, se fait dans un silence absolu. Il s’agit du moment où les coureurs calibrent leur allure de course qui va donner le ton pour la suite de leur parcours. Dans un état semblable à de la méditation, ils s’élancent vers Brooklyn.

A leur arrivée dans Brooklyn, les coureurs débarquent dans une ambiance euphorique et sont portés par les encouragements assourdissants : tous les 300m des groupes de musique accompagnent les sportifs, les cris se font entendre de part et d’autre, tout comme les innombrables applaudissements. Longeant les hordes de supporters, nos marathoniens ne cessent d’entendre des « Allez la France ! », « Champions du monde ! », ponctués par de sympathiques accents américains. Ils réaliseront une grande partie du parcours dans cet arrondissement.

Un mental d’acier : le mur des 30 km

A partir du 26ème km, nos coureurs ont entrepris l’interminable remontée de la first avenue, longue de plus de 8 km, pour atteindre le Bronx, au 32ème km environ. C’est à partir de cet instant-là que la détermination devient vitale et qu’ils ont dû franchir le « mur des 30 km ».

Qu’est-ce que le mur du marathon ? Il s’agit du point décisif de la course, où la majorité des coureurs atteignent leur pic de fatigues mentale et physique. Véritable moment de dépassement de soi, il se situe généralement entre 28 et 32km en fonction des coureurs, que chacun doit surmonter à sa manière.

Il représente une durée et une distance de course qui n’a en principe pas été dépassée durant la préparation. C’est le moment où le mental prend le pas sur tout le reste et où la présence des supporters et leur enthousiasme est plus importante que jamais.

Renaud et Jean-Jacques nous racontent comment ils l’ont vécu :

« Oui, il y a bien un mur vers les 30 km. J’ai une douleur au genou qui s’est réveillée à ce moment-là et par chance je suis tombé sur un stand qui fournissait du gel de massage. Après avoir nourri généreusement mon genou et mes chaussures par la même occasion, je suis reparti du mieux que j’ai pu. » Renaud

« Ce mur est une réalité physiologique, celle de devoir continuer un effort violent, alors que les muscles et le cerveau n’ont plus le bon carburant (fin des réserves de glycogène et passage sur des graisses qui ont un plus mauvais rendement), avec en plus un corps fatigué des chocs subis sur les 30 à 35 km déjà parcourus.C’est une descente aux enfers, où seuls la force mentale de finir et les encouragements du public permettent de poursuivre. » Jean-Jacques

La montée aux enfers : les 10 derniers kilomètres

Après un bref passage par le Bronx, les dix derniers km sont les plus durs à parcourir. Les coureurs remontent alors la Cinquième Avenue et entrent dans Central Park au niveau du 38ème km environ.

Une montée aux enfers en réalité, car la Cinquième Avenue est un faux plat. Les marathoniens doivent tenir bon afin de ne pas ralentir, même s’ils ne peuvent plus accélérer.

Puis, ils entrent dans Central Park, accueillis par ses magnifiques couleurs d’automne et une atmosphère de plus en plus frénétique chez les supporters, si proche de la ligne d’arrivée !

« Les 10 derniers km n’ont pas été faciles mais l’ambiance de la course, l’arrivée dans Central Park et finalement le franchissement de la ligne font vite oublier tout ça. » Silvain

La ligne d’arrivée

En apercevant puis en franchissant la ligne d’arrivée, plusieurs sentiments envahissent les coureurs : soulagement, satisfaction, fierté, accomplissement, bref, un immense bonheur les inonde. Bien que les douleurs soient présentes, les coureurs sont véritablement portés par la foule durant les derniers kilomètres, qui les aide à tenir jusqu’au bout et à se dépasser. Il arrive ainsi fréquemment que certains d’entre eux, sous le coup de l’émotion, aient les larmes aux yeux…

« C’est un aboutissement, une délivrance et une énorme joie. Je n’ai jamais franchi une ligne d’arrivée de Marathon sans les larmes aux yeux. », nous raconte Jean-Jacques.

« Déjà ? Enfin ? En fait, un peu des deux. Avec cette ambiance on n’a plus envie de s’arrêter, même si ça fait mal. », nous répond Renaud, quand nous lui demandons ce qu’il a ressenti une fois la ligne d’arrivée franchie.

Un défi sportif relevé avec brio : place aux réjouissances !

En 2017, les finishers ont bouclé le parcours avec un temps moyen de 4h37. En comparaison, les coureurs ELSYS Design et AViSTO peuvent être fiers d’eux : ils font tous partie des « finishers », avec des temps allant de 2h59 à 4h25.

Deux d’entre eux (Guillaume et Silvain) ont d’ailleurs terminé dans les 3,3% des meilleurs coureurs et le premier (Guillaume) dans les 2% ! La performance est également impressionnante pour le reste de la team coureurs, dont la moitié réalisait leur premier marathon. Ils ont donc profité d’une soirée sous le signe de la victoire, dans un restaurant privatisé pour l’occasion par Radomir, notre PDG, dans une ambiance festive et chaleureuse. Ils ont (enfin !) pu mettre de côté leur régime alimentaire marathonien et savourer un véritable festin. Les plus résistants d’entre eux ont terminé la soirée dans un Live Music Bar typiquement new-yorkais.

Le lendemain, ils ont profité de leur dernier jour à New York pour jouer les touristes, mais sans leur chaussures de running cette fois !

New York bouillonnait encore sous « l’ambiance marathon », on pouvait voir à chaque coin de rue de nombreux dossards bleus portés avec fierté, tout comme les médailles, certains ayant gravé leur temps et leur nom au dos de cette dernière, en souvenir.

Après cette grande épopée, les finishers profitent d’un repos amplement mérité. Que ce soit pour l’ambiance exceptionnelle d’une ville qui se transforme à l’approche d’un tel événement, une magnifique vue du haut d’une tour, ou pour la beauté même de la course, ils gardent tous de merveilleux souvenirs de cette aventure unique, et sont heureux de l’avoir partagée ensemble.

Et puis, dans un petit coin de leur esprit, ils ont une pensée pour leur prochain défi…

« Merci, pour m’avoir permis de vivre ce rêve, cela faisait 3 ans que je ne courais quasiment plus, 8 ans que je n’avais pas couru de marathon, je ne pensais plus m’y remettre, et grâce à ADVANS Group, je m’y suis remis et je l’ai fait ! » Jean-Jacques

« Merci ADVANS Group et le CSE, on a passé des moments inoubliables partagés entre collègues et amis coureurs et supporters. On va surement se remémorer ce séjour régulièrement. » Renaud

« Un grand remerciement, c’était un très beau projet, un très beau défi pour tous les participants dont certains n’avaient jamais fait de marathon. J’espère que nos comptes-rendus donneront l’envie à d’autres de participer à de prochains événements ou défis sportifs que nous pourrons à nouveau organiser au sein du groupe. De tels événements renforcent notre société, l’ambiance et l’état d’esprit qui y règnent au-delà de notre image. Et il faut remercier aussi nos organisateurs : Michael et Claude qui ont fait la promotion du projet et ont géré toute l’organisation du mois de janvier 2018 à ce début novembre ; Bravo à eux. » Silvain

Et la team supporters dans tout ça ? Découvrez leur point de vue en lisant l’article !